Une Minute pour DIEU 21.03.10
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Bonjour !
Qu’est-ce que c’est rassurant d’être dans le bon camp, d’avoir la loi pour soi et d’être tranquille avec sa conscience !
Il n’y a rien à se voir reprocher, on peut revendiquer son bon droit.
Ils étaient ainsi toute une bande de pseudo parfaits masculins, tirant par les cheveux sans ménagement une pauvre femme coupable d’avoir aimé hors du lit matrimonial !
Tous, c’est certain, auraient certainement bien voulu être à la place du chanceux qui avait eu la possibilité de planter là, toute seule, la belle qui lui avait livré son cœur et son corps de femme.
Ça, ils ne le disaient pas, jouant les messieurs-la-vertu avec Jésus.
Il en va toujours ainsi quand il s’agit de condamner Pierre ou Paul.
Sa faute apparaît énorme, honteuse, scandaleuse.
Personne alors ne porte sur soi le même regard critique.
On s’offusque, on dénonce et on condamne.
Et on veut que Jésus en face autant : qu’il punisse le coupable !
Mais ce jour-là, ces gens là tombent sur un bec !
A ces accusateurs médusés, il lance cette si célèbre phrase :
« Que celui qui n’a jamais péché, lance la première pierre ! ».
Cette phrase est pour moi inscrite en lettres de feu dans ma mémoire.
Elle m’invite, non à faire l’autruche, en refusant de voir en face le mal commis, mais, tout en voyant clairement le mal et le tord commis, être capable de dissocier, de distinguer son auteur de sa faute.
Jésus refuse de joindre les deux, de les mettre dans le même panier.
Le mal est le mal, et il faut savoir le nommer, le voir en face.
Mais la personne qui l’a commis ne peut en aucun cas être réduite à ce qu’elle a pu faire : elle est au-delà, bien au-delà !
Il faut nous inspirer de cette attitude du Christ !
Personne n’est indemne de péchés : tous nous avons commis le mal.
Avant de condamner quiconque il convient de porter sur lui le même regard de compassion, de miséricorde que l’on porte à soi-même.
De cette seule façon la seule attitude vraie et humaine sera trouvée !
A Dimanche prochain !